Plaisir Coupable
Si mère nature pouvait parler, voilà ce qu’elle dirait :
Il y a très très longtemps, je vis le jour
Et avec moi, en un cri sourd
La nature aussi naquit
Au sud, des ribambelles de fleur égayait les verts tapis
Au nord, des prairies enneigées étaient surplombées de montagnes qui semblaient communiquer avec l’astre d’or
Et entre les deux, à l’équateur, des volcans puissants et majestueux agrémentaient le décor
Puis, vous êtes nés
Et tout de suite je vous ai aimé
Le temps a passé, mes enfants, les être humains, ma plus belle création, a évolué
J’étais si fier de vous quand, pour la première fois, sur deux pattes, vous avez marché
J’étais si heureuse quand vous avez inventé le feu pour mieux me voir
Ça m’a fait sourire quand vous avez conçu l’écriture pour me garder en vos mémoires
Ça m’a inondé de joie quand vous avez créé le bateau, la voiture et les avions pour mieux m’explorer
Je m’enorgueillissais tellement de votre intelligence
Puis un jour vous m’avez déçu pour des sous
Vous avez été stupides, cupides, picsou
Vous avez traité ma maison avec négligence
Et vous avez surexploitée la Terre
Vous l’avez détruite pour un confort provisoire
Vous avez rasé ses poumons pour bâtir des élevages barbares
Vous avez pollué son atmosphère avec vos foutu gaz à effet de serre
Je vous croyais civilisé, des êtres ayant toute votre tête
Mais l’Homme est vraiment le plus bête
Chacune de vos inventions
Ont été détourné de sa première intention
Le feu, bombe nucléaire
La voiture, char de guerre
Les avions, avions de chasse
Et moi, votre dernière préoccupation hélas
En vous regardant, j’ai compris qu’évolution ne veut pas nécessairement dire progrès
Voilà pourquoi, aujourd'hui, je vous fais un procès
Moi, Mère Nature je vous accuse pour tentative de meurtre
C’est un appel à la cour, car la recréation est terminée
Comme mes autres enfants que vous avez exterminés
Les inondations que vous vivez
Sont les conséquences de mes larmes qui ont trop coulées
Car vos armes, elles, ont trop tués
Vous avez essayé de m’empoisonner avec du plastique
Et votre gaz carbonique est pire que l’arsenic
Puis vous dites vouloir sauver les tortues
Comment ?!
En faisant comme le lièvre
En attendant qu’il soit trop tard pour commencer à courir
Eh bien, continuez comme ça et regarder-moi souffrir
Il est vrai que le réchauffement climatique
Est quelque chose qui a été inventé pour faire peur aux enfants, un simple mythe
Vous pensez que moi, en train de mourir est un truc banal
Et vous vous étonnez que je vous amène au tribunal
Avant j’étais Mère Nature, maintenant je suis Mère dénaturée
Avant j’étais la planète bleue, maintenant je suis la planète qui a des bleus
Avant j’étais Dame Nature, maintenant je comme Notre-Dame de Paris
En train de brûler, de souffrir à l’agoni
Maintenant, ça suffit !
Moi, Mère Nature je vous accuse pour homicide
Le verdict sera sans appel, rigide
Vous n’avez pas entendu mes appels, mes cris à l’aide
Vous avez fait de moi une femme de plus en plus laide
Un être sale, déchiré, anéanti, chagriné, déterminé
À appliquer votre jugement dernier, à vous exterminer
Pourquoi ?!
Parce que je vous aime mes enfants
Les êtres humains
Voilà pourquoi j’ai fait pleurer la pluie
Suer les glaciers, nager vos maisons
Pour que vous comprenez qu’en me tuant
C’est vous qui mourrez
Karyl Sihomnoue
Étudiante et entrepreneure sociale
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